A notre époque régie par les antibiotiques et la cortisone, qui font quelquefois payer bien cher leur relative efficacité, notre systeme immunitaire, exposé à de nombreux facteurs de stress, a besoin de soutiens ciblés et naturels, pour remplir sa fonction protectrice contre les poisons et rayons nocifs auxquels sont soumis notre alimentation et environnement.
Autrefois employé comme laxatif et vermifuge, sous forme d’extrait sec en poudre, l’aloès, est aujourd’hui utilisé en gel frais ou jus, guérit toutes sortes de maux, stimule les sportifs (échauffement), et entre dans la composition de nombreux cosmétiques. Cette plante à la vivacité et à la résistance exceptionnelles, enrichit la pharmacie familiale d’une de ces quasi-panacées comme il en existe, finalement, assez peu..
Des recherches scientifiques approfondies confirment les connaissances empiriques et l’innocuité de l’Aloès.. Par exemple, l’Université de Alacala de Henarez, Madrid, une des plus anciennes universités européennes, étudie les différents enzymes présents dans le jus d’Aloe Vera et leurs implications dans ses propriétés thérapeutiques, recherche les actions antiprotéases(Département Pharmacie) et les propriétés thérapeutiques associées aux enzymes (Département Physiologie Végétale).
D’autres études ont été publiées pour souligner les avantages de l’Aloès en application externe ou interne par des universités prestigieuses :
University of Texas USA (Medical Branch), University of Texas Health Sci. Center (USA), Fujita Health University (Japon), Tokyo’s Women Medical Collège (Japon), Nagasaki University (Japon), Ben Gurion University of Negev (Israel)…
On confond souvent cette plante avec l’agave (famille des cactées) alors que l’aloes appartient à la famille des liliacées (ail notamment)succulentes(stockent l’eau au niveau des feuilles).
La plante produit 2 différentes substances juteuses: le suc visqueux jaunâtre amer et le suc épais transparent.
La plupart des aloès sont originaires d’Afrique mais aussi d’Arabie, Madagascar et Sokotra yemenite.
La famille des Aloès comporte plus de 250 espèces dont seulement quelques unes sont d’usage médicinal (l’aloe succotrina, à fleurs rouges, très apprécié par le passé ; l’aloé africana, jusqu’à récemment le plus répandu; l’aloé vera barbadensis, aux feuilles vertes ou bleues selon la variété, qui a détrôné l’africana; l’aloé ferox et l’aloé saponaria largement consommés (cuisine, boissons et préparations médicinales) en Extrême-Orient; et l’aloé arborescent, aloès sauvage médicinal utilisé par les Russes. En Europe occidentale, l’aloé vera est employé, aussi bien en pharmacie, en diététique qu’en cosmétologie.
L’aloès « Plante de l’immortalité » pour les grands prêtres d’Egypte ancienne, était connu depuis l’Antiquité dans toutes les régions du monde.
C’est chez les Sumériens que l’on retrouve les premières traces de son usage thérapeutique, puis chez les Egyptiens, les Chinois, les Juifs, les Grecs(l’île de Socotra ne fut pas conquise par Alexandre par stratégie, mais pour fournir suffisamment de feuilles d’aloès à ses armées et pour ses expéditions militaires), et les Romains et les Indiens d’Amérique !
La médicine ayurvédienne (ou ayurvedique) dit qu’il rétablit l’équilibre entre les 3 Doshas (Kapha, Vata et Pitta) et les musulmans accrochent les feuilles dans l’entrée de leurs maisons parce que les feuilles représentent un symbôle du bonheur parfait.
Les écrits médicaux d’Hippocrate, Aristote, Celsius, Dioscoride, Pline l’Ancien, Galien, Paracelse, vantent ses vertus.
Dès mi XIXe, la science moderne s’est emparée de cette plante prodigieuse. En 1851, Smith et Stenhouse identifièrent un principe actif, l’aloïne, auquel on prêtait l’ensemble des vertus purgatives de la plante.
Mais, en 1912, Johnstone découvrit que sa pulpe pouvait aussi guérir les brûlures, et en 1930, Collins prouva que l’aloès était capable de réduire les effets néfastes des radiations.
Dès lors, le monde médical et scientifique en étudia très sérieusement la composition chimique, et en 1938, Chopia et Gosh isolèrent ses principaux éléments actifs.
En 1942, Stockton stabilisa le gel de l’aloès et mit au point un excellent onguent contre les brûlures. Mais c’est en 1959 que Coats réalisa le pas décisif en stabilisant la pulpe fraiche de la plante par un procédé naturel.
L’aloe vera n’eu vraiment du succès en Amérique que lorsque les scientifiques constatèrent que beaucoup des survivants d’Hiroshima et Nagasaki, avaient soigné leur peau avec le gel interne des aloès et avaient bu le jus préparé de façon spécifique. Le nombre de cancers de la peau chez les Japonais était inférieur au pronostic probable lors d’une attaque nucléaire d’une telle envergure…
Depuis, les recherches n’ont cessé de progresser : Danhof démontra tout d’abord que le gel d’aloès pouvait réhydrater et freiner considérablement le vieillissement de la peau, puis Fujita découvrit dans la plante la présence de bradykinase, enzyme anti-douleur, à la fois calmante et cicatrisante et bien d’autres chercheurs devaient encore révéler diverses propriétés thérapeutiques de l’aloès, et notamment son pouvoir antiviral.
- Tout d’abord elle est riche en polysaccharides (acemannan), lignines, saponines (effet antimycotiques, anti-cholesterolemiante, régulateur du glucose), et anthraquinones parmi lesquels substances, certaines sont antibiotiques (barbaloine, isobarbaloine, acide aloetique, emodine d’aloes), d’autres tranquillisantes, anesthesiques ou analgesiques (ester d’acide cinnamique, huile etheriale, isobarbaloine, acide salicylique) ou encore fongicide (acide cinnamique, acide chrysophanique), anti-cancerigène (bio et isoflavonoides)
- Elle contient du Tannin: (possèdant la charge électrostatique des nuages de virus, les fracture de manière magnétique)
- Elle contient egalement de nombreuses vitamines A, B1, B2, B3, B6, B9, acide folique, B12, C, E et choline, inositol, niacine (regulateur metabolique)…
- Ainsi que des mineraux : calcium, phosphore, potassium, fer, sodium, chlore, manganese, magnesium, cuivre, chrome, zinc, sélénium (anti radicaux libres)
- Des enzymes dont certaines facilitent la digestion (cellulase, lipase, amylase, protease) ou régulent les fonctions hepatiques (phosphatase alcaline), d’autres stimulent les défenses immunitaires (bradykinase), ou président à la vie du muscle (creatine phosphokinase)…
- Et enfin des acides aminés dont, parmi les essentiels, isoleucine, leucine, lysine, methionine, phenylalanine, theonine, valine.. et acides gras essentiels.
- Aloisides A et B en partie variables (structure comparable aux neurotransmetteurs : selon les Dr Filatow et Pawlenko)
Tous ces éléments se trouvent dans l’aloès en quantités minimes, mais dans un rapport équilibré.
Autrefois, c’était généralement la sève rosâtre sécrétée par la peau de la feuille d’aloès que l’on utilisait à des fins thérapeutiques. Toutefois, la sève était employée pour ses vertus cholagogues, stomachiques, laxatives et purgatives, alors que le gel aujourd’hui utilisé est lui, astringent bactéricide, béchique, cicatrisant fongicide, anti-inflammatoire, hémostatique et virulicide.
Maladies, ingérence de médicaments et indisposition causent des troubles dans le travail enzymatique, ce qui provoque des troubles du métabolisme et favorisent l’apparition d’autres maladies.
En favorisant la production d’enzymes, l’aloes, régulateur biologique de premier ordre, renforce le système immunitaire non spécifique (aide à la fabrication d’anticorps), et le métabolisme (digestion: travail enzymatique rendant les substances, issues des aliments, solubles dans l’eau et transportables).
80% de l’immunité dépendant de l’intestin, l’aloes, permet donc de rompre ce cercle vicieux.
En usage externe, il anesthésie les tissus, et arrête donc douleurs et démangeaisons. De plus, la pulpe de l’aloé vera est un aliment énergétique très complet. Enfin, en dermatologie, le gel revitalise les tissus…
Les polysaccharides:
Ils ont des proprietes anti-inflammatoires, stimulent la formation de lymphocites et de fibroblastes dans la peau et dans le tissu conjonctif (cicatrisation). De plus, la prolifération de bactéries et champignons néfastes est freinée. En outre, on a observé un effet anti-oedémateux des polysaccharides sur l’homme, dû probablement à leur capacité de retenir de l’eau.
L’acemannan :
Polysaccharides complexes survenant uniquement chez l’aloès, le ginseng, les champignons shiitake, la poudre de cartilage de requin, l’astragale (herbe chinoise) et l’eleutheracoccus.
Jusqu’à la puberté il se forme seul dans le corps. Apres cette période de croissance, il est nécessaire de compléter son alimentation avec cette substance (voir DHEA)
L’acemannan renforce le système immunitaire en activant des phagocytes, des anticorps et des cellules tueuses. En outre, cette substance facilite la désagrégation de protéines étrangères, lesquelles sont souvent à l’origine d’allergies, dans le gros intestin. Cette fonction est un point central du renforcement du système immunitaire du noyau cellulaire. L’acemannan protège les globules blancs. Des chercheurs américains essayent de découvrir si l’acemannan peur percer l’enveloppe de protéine des cellules cancéreuses.
Les minéraux et éléments traces
Ces éléments gouvernent la sécrétion d’eau, la contraction des muscles, la stimulation des nerfs, les constituants de l’ossature, des dents, des hormones et des enzymes, se perdent lors de diarrhées ainsi que de transpiration intense et doivent être substitués.
Les éléments traces, les sels minéraux et les vitamines doivent toujours être contenus dans un rapport équilibré, ce qui est le cas dans les produits naturels comme le suc aloès.
De plus en plus homéopathes et médecins sont d’avis que le corps absorbe ces éléments mieux sous forme de moyens naturels au lieu de produits synthétiques.
Vitamines
A part quelques exceptions, le corps ne peut pas les produire lui-même. Si une certaine vitamine manque, tous les processus du métabolisme sont affectés.